Rando à Soyans

Publié le 30 Mars 2012

Soyans 2012

            La semaine dernière je suis allé profiter des derniers jours hivernaux pour faire une petite randonnée de 13 km au pays de Saoû. J'avais vu cette randonnée sur des fiches que propose le conseil général de la Drôme, en dehors des chemins des courses hors stades que je connais bien, ces fiches de randonnées nous proposent aussi des itinéraires balisés, avec le temps moyen du parcours, la difficulté et l’altitude minimum et maximum. Ici pas de chrono, ni de compétition, juste une sortie que l'on peut faire du 1er janvier au 31 décembre en fonction de son emploi du temps et de la météo.

            Cette randonnée s'appelle Soyans – plaine des Geays. C’est une rando d'environ 3 heures, une difficulté de 2 sur 3 et 90 m de D+. Une bagatelle pour la plupart des  membres de mon club. Une mise en garde dès le début du descriptif, 2 passages à gué sur le Roubion et il faut demander à l'office de tourisme de Saoû pour voir où en est le niveau de la rivière. Pas de problème pour moi, j'adore tremper les pieds.

            Je pars de Soyans (alt. 316 m). Des panneaux de randonnée indiquent plusieurs directions, je suis les indications de la fiche, les 3 premiers kilomètres se font sur des chemins de terre séparant les champs jusqu'au col de Biègue (355 m). J'entends les tracteurs qui préparent la terre pour de futures récoltes. Je passe devant de superbes fermes.

            Une mono-sente longe le pied d'une colline puis le chemin de terre part vers la Plaine de Geays. Je passe sur la passerelle en bois pour traverser la rivière Vèbre qui arrose Saoû et continuer jusqu'au hameau de Beaumes.

Soyan-2012-031.jpg            Je débouche sur le Roubion. Je dois le traverser à gué. Le chemin passe dans un parc à chevaux. Là je n'en mène pas large car je découvre pas moins de 30 chevaux qui broutent. Certains sont indifférents à ma présence mais trois d'entre eux commencent à se diriger vers moi. Mon cœur bat rapidement, surtout ne pas montrer que j'ai peur mais je crois qu'ils ont un 6ème sens. J'active le pas et essaie de trouver la sortie mais hélas peu de marques, juste un passage unique au milieu du parc et un seul arbre. Je vois le sigle de la randonnée. Vite vite, je dois trouver la sortie. Je préférerais encore avoir de l'eau jusqu'aux cuisses que de traverser ce parc. Enfin la clôture, rapide coup d’œil pour voir si un quadrupède me suit. Non ! Ouf ! Allez, je vais trouver un peu de tranquillité et continuer le circuit. Je passe le long d'un centre équestre et je récupère une piste en lisière de bois qui domine le Roubion.

Soyan-2012-035.jpg Soyan-2012-037.jpg                   Je me dirige vers les Beaumes (312 m) petit hameau où une petite fille me salue. A part elle, je ne vois pas grand vie (séquence 4ème dimension) mais de superbes bâtiments et fermes. Encore des champs et un verger qui attendent quelques gouttes d'eau pour fournir blé, céréales et fruits que nous commencerons à déguster dès ce printemps.

            Je retrouve une route et un pont, je passe à coté et j'attaque un chemin fort pentu jusqu'à une ferme, je continue un bon moment sur une crête puis je redescends en sous-bois en laissant une superbe maison sur la gauche. Le chemin contourne son champ, fort bien éclairé par le soleil ce qui produit un jeu d'ombre et de lumière. Je retraverse à nouveau le Roubion à gué. L'été, à cet endroit, beaucoup d'estivants viennent se rafraîchir ou pique-niquer, c’est un lieu très agréable.

Soyan-2012-038.jpg            Le chemin prend la direction du château, passe sur le tunnel routier et continue en sous bois par une belle grimpette. Je rejoins le vieux village de Soyans où se trouve un musée de l’œuf. Amusant comme musée. J’irai vois le voir cette été quand il sera ouvert (quand les poules auront pondu).

            La fin du parcours se termine par 1,5 km de route bitumée avec une superbe vue sur ce pays de Saoû, les trois becs, Roche Colombe, le Petit et Grand Pomerolle avec le soleil qui apporte chaleur et lumière sur les lieux.  

 

 

            Pour rester avec les animaux, une petite anecdote animalière pour finir le récit. Depuis le centre équestre je me suis fais un compagnon, un chien de chasse qui restera avec moi jusqu'à la fin du parcours. Malgré mes nombreuses protestations, il a continué à me suivre jusqu'à la fin de la randonnée. Hélas ne connaissant pas son nom, ni son lieu de résidence je me suis résigné à le laisser à Soyans. J'espère qu'il a vite retrouvé son foyer.

 

Robert

Rédigé par phil

Publié dans #Course à pied

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