Départ à 8h et pourtant bons derniers, les randonneurs
partent plus tôt. On a prévu de s'arrêter chez Régine, un personnage soit
disant incontournable des sentiers, pour boire le café. On chauffe la machine
gentiment, le chemin est long et il va faire très chaud (37 degrés annoncé).
On marche puis on s'élance, Irène d'Aubrac et Sylvie de Marjoride accompagnées du
narrateur du jour Lolo du Gevaudan sont toujours en bonne forme physique malgré
les km accumulés et surtout cette forte chaleur qui, plus on approche de notre
lieu de gite, devient écrasante et laisse des traces dans nos organismes.
Nous sommes au cœur de l'Aubrac, plateau volcanique,
frontière de 3 départements, la Lozère, l'Aveyron et le Cantal.
Un immense plateau d' une multitude de petites montagnes pâturages et c' est ici que se
trouve le " haut lieu " des vaches du même nom. C'est l'Aubrac dans
toute sa splendeur qui nous offre un spectacle " coup de cœur", une
véritable carte postale...
De multiples taches couleur " mie " ou
"orangé" suivant l'éclat du jour, tranchant sur le vert des prairies
et le gris des murettes et bâtisses. Ces taches ce sont des vaches, la fameuse
race Aubrac, rustiques, de longues cornes, l'œil entouré de noir comme une
coquetterie féminine. Elles sont là, montées en transhumance.
Nous trottons dans ce magnifique décor sans mot dire,
tant nous intériorisons ce moment que nous regretterons assurément.
Nasbinals ! (1080 m) Nous connaissons ! La chaleur est
suffocante, il est 13h, il n'y a que l'intérieur de la Belle église romane
qui nous apporte un peu de fraîcheur.Le repas s'impose, à l'intérieur, à l'ombre, au frais...
Puis retour à la course vers le village d'Aubrac.
Petite inquiétude a 6 km de notre fin d' étape,
Sylvie subit un coup de pompe, la chaleur plus l'accumulation des km nous
inciterons a être prudents, nous attendons qu'elle récupère et continuons en
marchant, solidaires. A l'approche du village d'Aubrac, nous serons
rassurés, nous parcourons le dernier km en courant. 150 km au compteur depuis
notre départ. Les gens nous saluent et notre périple sportif alimente les
discussions bien malgré nous. Cette popularité nous amuse, on nous prend pour
des phénomènes. Ici on n'a pas l'habitude de voir les pèlerins courir.
Douches méritées et on va manger !!! Avant le repas, alors que nous cherchions un endroit
pour notre séance d'étirement, nous rencontrons une personne qui nous
interroge sur notre périple, à force d'échanges, il nous invite à visiter son
Buron, transformé en résidence de vacances, nous voilà assis à sa table, apéro
en main. Si nous n'avions pas réservé un restau, il nous gardait pour le repas.
C'est aussi ça les chemins de Compostelle.
Ce samedi, notre étape s'annonce plus facile, après 3
jours à plus de 30 km. Nous n'aurons que 24 km à parcourir et comble de
bonheur beaucoup de descente jusqu'à saint Côme d'Olt. Bien que mon GPS ne
tienne pas la charge sur la journée, on peut lire 1240 m de D- pour 439m de D+
quand même. Sylvie a bien récupéré et mène le train. La chaleur est suffocante.
C'est à mon tour de connaître un gros passage à vide, fatigué par cette longue
descente, par la température qui monte à 40 degrés aujourd'hui et un manque de
sommeil, la vigilance est de mise, j'ai bien faillit y laisser une cheville!
Le chemin vers le camping sera long et pénible, la cheville est enflée mais je
n'ai pas mal.
Après midi détente, la rivière nous attend...
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/image%2F0551620%2F201304%2Fob_53c558fe4fbc3a545b183e931e029b9a_dsc07079.JPG "Beaucoup de course à pied, de la zic, de l'humour, du sport et les infos du jogging club portois")
On marche puis on s'élance, Irène d'Aubrac et Sylvie de Marjoride accompagnées du narrateur du jour Lolo du Gevaudan sont toujours en bonne forme physique malgré les km accumulés et surtout cette forte chaleur qui, plus on approche de notre lieu de gite, devient écrasante et laisse des traces dans nos organismes.
Un immense plateau d' une multitude de petites montagnes pâturages et c' est ici que se trouve le " haut lieu " des vaches du même nom. C'est l'Aubrac dans toute sa splendeur qui nous offre un spectacle " coup de cœur", une véritable carte postale... De multiples taches couleur " mie " ou "orangé" suivant l'éclat du jour, tranchant sur le vert des prairies et le gris des murettes et bâtisses. Ces taches ce sont des vaches, la fameuse race Aubrac, rustiques, de longues cornes, l'œil entouré de noir comme une coquetterie féminine. Elles sont là, montées en transhumance.
Nous trottons dans ce magnifique décor sans mot dire, tant nous intériorisons ce moment que nous regretterons assurément. Nasbinals ! (1080 m) Nous connaissons ! La chaleur est suffocante, il est 13h, il n'y a que l'intérieur de la Belle église romane qui nous apporte un peu de fraîcheur.Le repas s'impose, à l'intérieur, à l'ombre, au frais... Puis retour à la course vers le village d'Aubrac. Petite inquiétude a 6 km de notre fin d' étape, Sylvie subit un coup de pompe, la chaleur plus l'accumulation des km nous inciterons a être prudents, nous attendons qu'elle récupère et continuons en marchant, solidaires. A l'approche du village d'Aubrac, nous serons rassurés, nous parcourons le dernier km en courant. 150 km au compteur depuis notre départ. Les gens nous saluent et notre périple sportif alimente les discussions bien malgré nous. Cette popularité nous amuse, on nous prend pour des phénomènes. Ici on n'a pas l'habitude de voir les pèlerins courir. Douches méritées et on va manger !!! Avant le repas, alors que nous cherchions un endroit pour notre séance d'étirement, nous rencontrons une personne qui nous interroge sur notre périple, à force d'échanges, il nous invite à visiter son Buron, transformé en résidence de vacances, nous voilà assis à sa table, apéro en main. Si nous n'avions pas réservé un restau, il nous gardait pour le repas.
